SPIRITUALITE & PHILOSOPHIE

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"Connais-toi toi-même"

 

Nous vous invitons à voir des infos complémentaires sur Wikipédia en tapant Caïn :

                  A propos de la suite de Caïn, le deuxième pan de sa vie, quand il devient fondateur de ville, il faut noter l'assimilation qu'il fait lui-même entre ville et religion. Cette assimilation se fait en plusieurs déterminants :

  • Outre le recouvrement fondation de ville - acte sacré comme le montre l'histoire de Romulus et Remus avec même scénario de deux frères ennemis se querellant, dont l'un tue l'autre,  le rescapé bien qu'assassin étant divinisé (Romulus devient Quirinus)
  • Il y a dans la Bible un recouvrement entre deux Hénoch, doublé si l'on peut dire d'une assimilation avec un apparenté phonétique (mais aussi familial) : Enosh qui est le fils de Seth celui qui est enfanté par Adam et Eve "en remplacement d'Abel". Les recouvrements-superpositions de sens se présentent ainsi :
  1. Hénoch fils de Caïn qui fonde une ville à laquelle il donne le nom de son fils "Hénoch" donc.
  2. Enosh fils de Seth " C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Eternel."(Gen 4.26) qui indique le début d'une religion.
  3. Le deuxième Hénoch descendant de Seth à la 5è génération puisqu'on a successivement : Seth / Enosh / Kenan / Mahalaleel / Jéred / Hénoch. Et il est dit de ce dernier :"Hénoch marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit." (Gen 5. 24) ce qui est interprété comme le fait qu'il fut si pieux qu'il fut un des rares humains à ne pas connaître la mort mais à être enlevé au ciel directement par Dieu.

                 Le nom Énosh, qu'il vaut mieux ici écrire avec s, et sans h initial, (Énosh ou Énosch) correspond à l'hébreu ???? enosh, signifiant homme. Enosh s'écrit avec un aleph, première lettre de l'alphabet ; aleph est une consonne qui ne se prononce pas directement mais par l'entremise de la voyelle qui lui est associée, ici le "é".
                 La lettre Aleph a ainsi un statut étrange à la fois présente mais absente puisque ne pouvant être prononcée (ce qui rappelle l'interdit du nom de Dieu). Sa valeur 1 signifie origne, commencement, et donc créateur, signification divine également. La création en tant que telle commence par la lettre Bet, valeur 2, pour signifier que le monde est celui de la dualité, du déchirement binaire, bien-mal, léger-lourd, dieu-homme, etc.
                 On retrouve donc, concentré sur ce nom de Enosh, les caractéristiques majeures de la condition humaine, Ish "l'humain" et aleph le "divin" voilé, élidé, s'éffaçant pour laisser l'humain vivre sa destinée. Dans cette double aspiration à la fois contradictoire et porteuse se redoublent les dimensions physique et métaphysique de l'homme. On comprend qu'à Enosh soit associé ce commentaire "on commença à invoquer le nom de l'Eternel" signifiant le début de la religion.

                 Dans le livre de la Genèse  Hénoch (hébreu ???? [h?nokh], initié) (grec dans la Septante : ?Ενωχ, [hén?kh]) est le nom du fils de Caïn pour qui celui-ci construit une ville qu'il appelle de ce nom : Hénoch. L'initiation inaugure le sacré, l'introduction de l'individu aux rites et connaissances plus ou moins secrètes, réputées métaphysiques, propres à aider l'homme à gouverner sa vie et à donner les sens fondamentaux de la vie et de l' "être homme".

                 Hénoch, le fils de Jéred ou Yared, est le même nom, initié, que pour le fils de Caïn : hébreu ????, grec ?Ενωχ. Il est cité en Genèse  5 18-24. Hénoch, fils de Caïn, "initie" la nomination des lieux, et Hénoch, fils de Yared, "initie" le décompte des temps. Arrière-grand-père de Noé il est le septième des patriarches de la lignée dont Adam est le premier.
               On remarquera la similitude de sens qu'il y a entre Hénoch (hébreu ???? [h?nokh], initié)et le mot hébreu Anokhi qui signifie "Moi" puisqu'il s'agit de h?nokh, initié auquel est ajouté un yod (i) qui est la lettre de l'appropriation (pour signifier "de moi" ou "à moi") ce qui est concordant en famille de sens avec la nomination comme appropriation mais aussi comme création (Dieu crée en nommant, par la parole, Adam nomme les animaux).
                Enfin "initiation" et affirmation de soi se conjoignent dans ce terme Anokhi qu'emploie Dieu au début des Dix paroles puisque c'est le premier mot mis dans la bouche de Dieu : " Moi (Anokhi) qui t'es fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude" (Gen. 20.2). De plus l'initié est considéré comme "l'homme de Dieu". 

                Ces significations associées ne sont pas sans rénover le rapport que nous entretenons avec cet ego tellement vilipendé puisque, loin d'être rejeté, il est employé avec force et noblesse par le Libérateur, induisant qu'il peut y avoir du positif dans cet engagement maximal du moi. d'autyre part, le "moi" apparaît ici comme ce qui initie, ce qui démarre, qui crée, (similitude avec Dieu donc, mais aussi comme ce qui contient ou plutôt soutient l'initiation, la réflexion, l'âme, en un mot l'esprit, la pensée.

 

 

                   Enfin, il est à noter que l'on retrouve avec Romulus la même "apothéose" au sens strict, ici de reconnaissance - enlèvement par le(s) dieu(x). En effet, Romulus demeura seul roi. 33 ans plus tard, le jour des nones de juillet, il passa l’armée en revue au Champ de Mars. Soudain éclata un terrible orage, accompagnant une éclipse de soleil. Tout disparut sous des trombes d’eau. Une fois l’orage terminé, lorsque chacun sortit de son abri, ce fut en vain que l’on chercha partout le roi. Plus tard, un Romain, Julius Proculus, prétendit que Romulus lui était apparu en songe pour lui révéler qu’il avait été enlévé par les dieux et qu’il était devenu le dieu Quirinus. Il demandait qu’on lui élevât un sanctuaire sur le mont Quirinal, ce qui fut fait.

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Enluminure construction de Rome Enluminure de la construction de Rome

 




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